Alertoplum

Umberto ECO

 

Umberto Eco en 2005
Umberto Eco en 2005
Naissance : 5 janvier 1932 (1932-01-05) (80 ans)
Alexandrie, Drapeau d'Italie Italie

 

Comment ça va ? 

les réposes ont été trouvées par  Umberto ECO dans « Comment voyager avec un saumon - Grasset – 1997)

Icare : Je me suis planté

Ulysse : Je reviens de suite

Pythagore : Tout est d’équerre

Hippocrate : Tant qu’on a la santé

Jules César : Voyez mon teint rubicond

Lucifer : Ca va, dieu sait comment

Job : je n’ai pas à me plaindre

Jérémie : lamentablement

Noé /ça baigne

Mathusalem / j’ai pris un coup de vieux

Shéhérazade / j’ai passé une mauvaise nuit

Charlemagne : pour être franc, bien

Dante : Je suis au septième ciel

Cristophe Colomb : Je ne touche plus terre

Galilée : ça tourne rond

Vivaldi : ça dépend des saisons

Montgolfier : je mets la pression

Robespierre : Bien,  à en perdre la tête

Casanova : tout le plaisir est pour moi

Marx : ça ira mieux demain

à nous maintenant... COMMENT ca va ? Hum...Angélina Jolie pourrait dire  : ça va, je brade Pitt : qui en veut ?

COMMENT CA VA ?  (mise en scène de J.B à partir de nos textes) 

Défilé de célébrités : une pancarte à leur cou indique leur nom.

Icare : Sans elle, je vais moins haut.

Thésée : Je ne me sens pas très bien : ma vie ne tient qu’à un fil.

Ulysse :   Je pars en voyage demain.

Pythagore : Carrément bien. Je sors d’une triangulation amoureuse. J’ai pris la tangente.

Hippocrate : ça va : tant qu’on a la santé…

Jules César : Tant que je tiens la Gaule ça va.

Lucifer : Diablement bien.

Job : Moi ça va ; mon banquier, beaucoup moins bien.

Jérémie : Je construis une usine de mouchoirs.

Noé : ( à la manière d’un papa arabe) La femme, les enfants, la famille, les animaux, ça va.

Mathusalem : Depuis le temps, ça va.

Shéhérazade : A minuit une, je débraye !

Charlemagne : Donne-moi ta main, et prends la mienne, la cloche a sonné, ça signifie…

Dante : J’ai eu chaud !

Christophe Colomb : L’Amérique, on en fait tout un foin !

Galilée : J’ai la tête qui tourne, et pourtant, ça va.

Vivaldi : ça va bien, j’attaque la dernière saison !

Montgolfier : T’es gonflé de me demander ça !

Robespierre : Tout baigne depuis que je suis amoureux de la reine de cœur.

Marat : ça baigne.

Dracula : Pas de bol, ma nana est végétarienne : ça me laisse un goût de navet sur la langue.

Le Pape : ça va, ça Vatican

Pinocchio : Je touche du bois, ça va.

Shakespeare : Comment ça va ? Telle est la question.

Louis XIV :   Ce matin, je reste au lit. Tant pis pour le soleil !

Umberto Eco : Comment ça va ?

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LE NOM de la rose
photo

 

                                                   LE NOM DE la ROSE

<le nom de la rose d'Umberto Eco parait maintenant dans une nouvelle édition "allégée" en toux cas, la première phrase reste la même :

C'était une belle matinée de fin novembre. Dans la nuit, il avait neigé un peu, mais le terrain était recouvert d'un voile frais pas plus haut que trois doigts. En pleine obscurité, sitôt aprés les laudes, nous avions écouté la messe dans un village de la vallée. Puis nous nous étions mis en route vers les montagnes, au lever du soleil.

Ecriture d'un logorallye avec 6 mots imposés (tabouret, toto, branle, plume, chaussure, léontine) et la minute d'incorporation imposée....

C'était une belle matinée de fin novembre. Dans la nuit, il avait neigé un peu, mais le terrain était recouvert d'un voile frais pas plus haut que trois doigts. En pleine obscurité, sitôt aprés les laudes, nous avions écouté la messe dans un village de la vallée. Puis nous nous étions mis en route vers les montagnes, au lever du soleil.

 

C'était une belle matinée de fin novembre. Dans la nuit, il avait neigé un peu, mais le terrain était recouvert d'un voile frais pas plus haut que trois doigts. En pleine obscurité, sitôt aprés les laudes, nous avions écouté la messe dans un village de la vallée. Puis nous nous étions mis en route vers les montagnes, au lever du soleil. J'avais soif, cette quantité de pain bénit me restait sur l'estomac. Laissant les autres passer devant je ralentis ma course. Je vis derrière la haie bouger quelquechose. Il m'aurait fallu un tabouret pour voir ce qui se tramait derrière les Ifs. Ecartant quelques branchages je reconnu Toto, le cuisinier du monastère faire un étrange manège. Il agita la tête de droite à gauche comme pour rythmer une danse silencieuse, un branle moyennageux, tout en soulevant sa vieille soutane d'une main. Il faisait de temps à autre une sorte de révérance guindée et ridicule. Que n'avais-je d'appareil photo ou de plumes pour immortaliser la scène dont j'aurai fait bénéficier toutes les filles du pensionnat. Et soulevant le bas de sa srobe pour un salut digne de la cour de Versailles il dévoilà ses chaussures : les sandales de cuir réglementaires d'où sortaient 5 gros boudinés, obsènes, rouges écarlates dans la froideur du chemin. C'était finalement si dérisoire que moi, Léontine, la plus jeune des diaconnesses, je passais mon chemin en silence comme si je n'avais rien vu.

MO

C'était une belle matinée de fin novembre. Dans la nuit, il avait neigé un peu, mais le terrain était recouvert d'un voile frais pas plus haut que trois doigts. En pleine obscurité, sitôt aprés les laudes, nous avions écouté la messe dans un village de la vallée. Puis nous nous étions mis en route vers les montagnes, au lever du soleil.La journée s'annonçait longue et rude. Le ciel était clair et le soleil nous accompagnait. Soudain nous tombâmes sur un tabouret laissé sur le chemin. A qui pouvait-il être ? Qui donc avait bravé le froid de la nuit ? Toto, assurémment : il était passé par la fenêtre pour profiter de la belle éuoile, fuir la maison et ses disputes, rejoindre sa bien-aimée. Seul lui pouvait réussir à mettre en branle tout le village à sa recherche. Nous étions inquiets. Enfant chérif, il ne survivrait pas longtemps dans ce froid, malgré le soleil de la montagne. Une plume dans la ne nous fit penser qu'il avait mangé un oiseau pour ne pas périr de faim. Des traces de pas nous avaient guidé dans un premier temps mais la neige fraiche avair recouvert les traces de ses chaussures. A présent, son nom retentissait dans toute la montagne, provoquant des avalanches de pleurs... et de rires extraordinairement sonore : c'était celui de Léontine qui, apprenant l'aventure, s'était mise à rire en pensant à la tête de Toto, fier de lui.

J.B

C'était une belle matinée de fin novembre. Dans la nuit, il avait neigé un peu, mais le terrain était recouvert d'un voile frais pas plus haut que trois doigts. En pleine obscurité, sitôt aprés les laudes, nous avions écouté la messe dans un village de la vallée. Puis nous nous étions mis en route vers les montagnes, au lever du soleil. Nous marchions lentement car les vieux étauent avec nous portant les tabourets pour les haltes fréquentes. Les plus jeunes caracolaient à droite et à gauche du sentier, doublant la distance parcourue. Toto se demandait quelle bêtise il pourraut bien faire pour apeurer les filles du groupe. Soudain on entendit plus bas dans la vallér le branle de la cloche du village qui indiquait _ h. Ils marchaient depuis 2 h et le sentier devenait plus abrupt. Toto avait ramassé une plume et s'amusait à la passer dans le cou d'une petite jeune fille qui lui retirait la main en riant bêtement, il essaya encore une fois mais sa chaussure toula sur un caillou et il s'étala de tout son long sous les rires des garçons et des fulles, surtout Léontine, la jeune fille qu'il aimait taquiner et qui le regardait avec affection. Il était mort de honte.

A

C’était une belle matinée de la fin novembre. Dans la nuit, il avait neigé un peu, mais le terrain était recouvert d’un voile frais pas plus haut que trois doigts. En pleine obscurité, sitôt après les laudes, nous avions écouté la messe dans un village de la vallée. Puis nous nous étions mis en route vers les montagnes au lever du soleil. Les rayons encore pâles rasaient le paysage qui par degrés, s’élevait lentement. En bas, les pâturages dégouttant de rosée-le tabouret pour les femmes de ferme, glissé sous le pis gonflé des vaches -quand Toto qui ne s’était pas encore présenté,  rejoignit notre groupe de marcheurs. Nous prîmes une pause de longues minutes où le thé chaud nous aida à relancer bientôt le branle de la marche qui cette fois fut exécutée exécutée avec conscience, dans le silence que suscitait la beauté de cette montagne où la flore de cette toute fin d’automne glissait sur nos âmes telle une plume pour aller se loger bien au chaud dans les mitaines, les bonnets, les écharpes, les chaussures. Nous formions une ligne de marcheurs ouverte par Toto, suivi d’Anette, de Momo, de J-B, de Madeleine, d’Olive, de Lise-No et de Léontine qui fermait la marche.

                                                                                                Lise-Noëlle

Sur la neige les traces de pas semblaient légeres, le soleil orangé du matin nous ravissaient, nous avancions silencieux . Ce calme fut rompu par Toto qui ne cessait de parler.et de courir en tous sens. Que n'avions nous  un tabouret sur lequel nous l'aurions attaché. On aurait dit qu'il dansait la branle, cette vieille danse du Moyen-âge que les paysans exécutaient de façon endiablée, de l'aube à l'aurore au moment des moissons. Ornés d'une plume leurs chapeaux bigarrés tenaient à peine sur leurs têtes. A leurs pieds leurs chaussures effleuraient à peine le sol tant la danse était éffrenée. Impossible d'arrêter les gesticulations de Toto, nous devions presser le pas, Léontine nous attendait.

M.Mad

 

 


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