Alertoplum

tréma-gique !

 

  

 

trema vient du crec ancien trem = trou. Son rôle était déjà de séparer phonétiquement deux lettres qui auraient pu former un tout

 

Ë ë
Ï ï
Ö ö
Ü ü
Ÿ ÿ

Le tréma « ¨ » est un diacritique de l'alphabet latin hérité du tréma grec. Il est formé de deux points juxtaposés.Le tréma est parfois le même signe graphique que l’umlaut allemand, bien que sa signification et son origine soient différentes.

 

Histoire

 L'emploi du tréma commence, de manière très flottante et assez rarement, dans les langues occidentales à partir du XII° siècle dans des manuscrits en anglo-normand. Il se trace plus comme un double accent aigu que comme notre tréma. Il faut attendre l'imprimerie pour que son usage se généralise et commence à se codifier à partir du XVIe siècle.

Utilisation dans les langues à écriture latine

En français, le tréma peut se placer sur les voyelles e, i, u (et y dans des noms propres) pour indiquer, normalement, que la voyelle qui précède doit être prononcée séparément et ne fait pas partie d'un digramme. Par exemple, maïs se prononce comme ma hisse et non pas comme mais. Avec la réforme de l'orthographe de 1990, la signification du tréma évolue et indiquerait plutôt que c'est la lettre sous le tréma qui doit être prononcée séparément (ambiguë devient ambigüe). Le tréma apparaît également dans des noms communs d'origine étrangère mais considérés comme introduits en français : Länder (pluriel du mot allemand Land) ou ångström.

Il n'existe pas de nom commun contenant ÿ. Il apparaît par contre dans plusieurs noms propres :

Dans l'alphabet albanaisla lettre "ë" [ə] est indépendante. Elle est placée après la lettre "e". Dans les alphabets suédois et finnois , ä et ö sont des lettres indépendantes. Elles sont placées à la fin de l'alphabet, et ont la même origine que l'ä et l'ö allemands, qui ne sont cependant pas des lettres indépendantes. En hongrois ö et ü sont aussi des lettres indépendantes, placées après le ó et le ú. Le tréma hongrois permet en fait de passer d'une voyelle dite « grave » ou « profonde » (formée avec tout le volume de la bouche et résonnant dans la gorge) à une voyelle « aigüe » (formée avec un volume buccal restreint par la langue et résonnant dans le fond de la bouche). Le son o (comme dans « bateau ») devient ainsi ö (« eu », comme dans « feu ») et le son u (« ou », comme dans « cou ») devient ü (u, comme dans « rue »). Le tréma long hongrois est par ailleurs une simple modification de la longueur du son.  

Le russe utilise le tréma sur la lettre е pour noter le son [jo] accentué. On aura ainsi все (« tous ») et всё (« tout »). La lettre ё apparaît généralement en remplacement d'une lettre е ou о sous l'accent, par exemple весёлый (« gai ») à mettre en regard avec весело (« gaiement »). Toutefois, cette distinction apparaît rarement hors des ouvrages destinés à l'enseignement. L'ukrainien ne connaît pas le ё russe, mais utilise le tréma pour distinguer ї [ji] de і [i].

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à nous maintenant ... 

consigne d'écriture : faire un texte avec un maximim de trémas 

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Son regard fut vivement attiré par ce camaïeu de couleurs ocres.  Ces couleurs aux tons doux, toute en nuance lui remirent en mémoire les mosaïques qu'elle avait tant admirées quelques jours avant Noël,en particulier celles qui représentaient des naïades païennes envoutantes.  Des souvenirs douloureux surgirent alors en désordre.Sa paranoïa la menaçait toujours, s'emparait d'elle à tel point qu'elle se trouvait haïssable. Non, elle n'était pas une héroïne face à un caïd. Noël s'annonçait sinistre, elle serait stoïque face à cette situation bizaroïde.C'est inouï se dit-elle ça n'est pas ce goï qui se permet de lui asséner des laïus interminables sur la culture des bonzaïs qui arrivera à lui gâcher cette fête. Qu'il aille au diable ingurgiter des glaïeuls par la racine.

MarieMad

 

 

 

             _  Des glaïeuls à Noël et déposés à ta porte par le cocher d'une sorte d'héroïne mollement allongée sur les couvertures d'une superbe troÏka? Tu es bien naïf pour croire à de telles sornettes A moi de te raconter une histoire bizarroïde mais vraie .

J'ai ouï dire par un aïeul , par ailleurs un peu paranoÏaque ,qu'un Raïs célèbre s'était amouraché d'une naïade judaïque qui ,de ce fait,  aurait pu lui paraitre haïssable . Pour que cet amour ne s'ébruitât pas il l'avait logée dans une demeure plutöt exigüe jouxtant son palais où personne n'entrait ;en guise d'excuse il l'appelait son capharnaüm secret. Il n'empêche que des gardes armés de baïonnettes en défendaient alternativement l'entrée nuit et jour. Il leur était demandé d'être strictement laïcs pour le cas où les nuits de grand coït, malgré la cocaïne qu'ils étaient obligés d'ingérer, un petit doute les effleurât.

Situation kafkaïenne pour pour notre héroïne qui ,nullement stoïque se mit à haïr son égoïste amant .Par vengeance, avant de s'enfuir,elle entreprit de détruire  les archaïques mosaïques lubriques qui ne l'intéressaient plus , miroirs, faïencerie utilitaire etc...de son gïte devenu prison ;puis en esprit , elle convoqua son trisaïeul magicien qui la transforma  en un mignon petit androïde et s'envola pour les CaraÏbes en astéroïde ovoïdal .

           - Dis moi tu fais bien partie du mouvement dadaïste , tout comme moi ?

 

Mariette

 

        Anaïs passe son temps à haïr la faïencerie bretonne que sa belle-mère, maoïste naïve et cocaïnomane, lui offre chaque année pour Noël. Elle les enferme dans une armoire exiguë et, lorsqu’elle invite ses amis dadaïstes pour une séance de poésie, elle ressort les vieilleries de l’aïeule et chacun balance tant qu’il peut les faïences.

        Anaïs rêve de voyages : partir déguster du maïs au Zaïre, faire pousser des bonzaïs au Japon, parcourir la taïga, s’envoler pour les Caraïbes, bronzer dans les glaïeuls.

        Elle rêve de mourir dans les bras d’un raïs en avalant de la ciguë. Elle rêve ... Peut-être finira-t-elle écrasée par un astéroïde.

 Olivier

 

  L’égoïste Anaïs n’aime pas le dadaïsme ni le dalaï-lama. Elle préfère le maoïsme, la mosaïque et la faïence.Elle cultive sa paranoïa en craignant le retour de la pérestroïka, du raïs et des goïs. C’est inouï car elle lit des tartines kafkaïennes en palpant sa thyroïde et en mangeant du maïs. Moi, stoïque, dans ma chambre exiguë, je l’ouis sans l’entendre en arrangeant des glaïeuls envoyés d’Israël.

Claire

 

 

 

Yaëlle la plus belle des filles d'Israêl était d'une naïveté inouïe quand elle promenait sa beauté païenne et bronzée, dans son petit short de skaï, au milieu des allées de maïs et de glaïeuls plantés dans les allées du Kibouttz. Puis elle était partie affronter la vie stoïque de ses amis maoïstes dans les rues inextricables et kafkaïennes de Berlin. Elle s'était sortie de cet épisode bizzaroïde de guerilla urbaine sans prendre une once de cocaïne ni un seul coup de baïonette dans l'estomac. Elle se jouait des coïncidences successives qui alternaient dans la spirale hélicoïdale du hasard. Elle était simplement tombée amoureuse d'un gentil Mikhaël dont les aïeux du Zaïre lui avaient fait cadeau d'une belle couleur maïs et d'un stoïcisme à toute épreuve. Ils se rencontrèrent à Noël, firent table rase des restes d'animisme et de judaïsme qui restaient entre eux et, sans paranoïa, allèrent tous deux sur les chemins sans ambiguïté de la laïcité.

 

 

MO

 

                                                                                                                                       

 


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